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Sea rose

Témoignage de Karin

Texte personnel d'une bénéficiaire

Ces quelques lignes sont là pour exprimer ma plus belle reconnaissance envers Bertrand Amaudruz grâce à son accompagnement.

Ma fille a eu peur de perdre pendant des années


Agée de 4 ans, ma fille regardait un dessin animé en DVD connu par les petits enfants. Au milieu du film, elle m'appela en pleurant et tremblant de tout son corps: elle avait été choquée par une histoire pendant le visionnage. Le passage en question montrait une maison en feu et devant celle-ci, la grand maman du héros, effondrée d'avoir perdu tous ses objets personnels (photographies, livres, objets).

Cette histoire l'a réellement bouleversée pendant des années. Les premiers jours, je n'ai pas remarqué de grand changement dans son comportement.

Après quelques semaines elle se mit à tout conserver (tickets, vieux emballages, plastics, ficelles, etc..)

Les années qui suivirent, elle restait obnubilée par cette peur. Elle demandait des informations sur les extincteurs de l'immeuble, voulait connaître le numéro de téléphone des pompiers, réclamait chaque jour des alarmes anti-fumée pour sa chambre. Eve se précipitait à la fenêtre dès qu'elle entendait une alarme ou une sirène. Elle prenait des photos de chaque objet présent dans sa chambre.

Pourtant elle peut admirer un feu de cheminée, n'a aucune peur des bougies, des grills ou des gazinières. Son inquiétude, c'est essentiellement de perdre ce qui se trouve dans sa chambre.

Petit à petit, des symptômes physiques et psychologiques apparaissaient: transpiration et agitation nocturne, son eczéma et ses difficultés à l'endormissement s'aggravaient. Renfermement, irritabilité, angoisses, jalousies.

Jusqu'à ses 8 ans son anxiété restait uniquement dans le cadre du foyer familial.

Une fois, à la piscine non loin de notre domicile, après 10 minutes de baignade, elle voit passer un camion de pompiers, persuadée qu'il se dirigeait vers notre immeuble. Livide et crispée, elle demande à rentrer immédiatement, ce que nous avons fait

Il y a malheureusement beaucoup d'autre peurs qui la perturbent depuis sa naissance :

  • peur de l'inconnu ;

  • peur de la mort ;

  • peur que la terre tombe ;

  • peur du noir ;

... et beaucoup d'autres...

Pensant que ces angoisses faisaient écho à des peurs de la petite enfance, tous les événements importants dans l'histoire de la vie de mon enfant lui ont été énoncés:

  • décès de son grand papa ;

  • déménagement ;

  • perdue, puis frappée en vacances dans la parenté ;

  • les disputes et la séparation de ses parents ;

  • garde de l'enfant tiraillée.

Malgré nos partages et nos échanges de vécu, les peurs de ma fille sont restées réelles et bien ancrées.

De toute évidence, seule je n'arrivais plus à l'aider à mûrir, à mettre des mots sur ses maux et à la rassurer. Doutes, heures difficiles, insatisfaction et culpabilité m'envahissaient. Il était urgent de trouver une solution. Je commençais à en parler autour de moi, qui choisir comme spécialiste: kiné, psy, pédiatre? Sur un chemin, mon raz le bol se déverse sur une personne. Elle m'a écoutée avec une grande gentillesse, sans jugement aucun et a su me conduire au bon endroit. MERCI Natacha. Quelques jours après, le 16 février 2015, rendez-vous chez Monsieur Amaudruz. Monsieur Amandruz a fait apparaître nettement les événements à creuser, alors que mon esprit se perdait à chercher ailleurs. Parler de ma grossesse à ma fille fut une première. Je n'y avait jamais pensé auparavant. Pourtant je lui ai transmis mes angoisses et ma tristesse lorsque j'étais enceinte. De même pour l'accouchement. Elle est née avec ventouse+kristeller, bradycardies sévère d'expulsion, position postérieure. Je comprends que ma fille a eu très peur et a cru mourir à ce moment, mais ce n'était pas la réalité.

Grâce à votre travail de décodage, j'ai pu souligner alors le lien entre mon enfant, et ce qu'il manifeste aujourd'hui, l'expression de ses peurs de tout perdre, et ce qu'il a cru quand il était fœtus /bébé.

La 1ère fois que nous sortions de votre cabinet, là instantanément, j'entends ma fille parler normalemen,t sans chuchoter, et je vois dans ses yeux une lumière brillante. Nous repartons le cœur léger.

Comme conseillé, chaque soir avant le coucher je faisais mémoire de ce que ma fille à cru, en lui répétant que tout cela est fini. Les 2-3 premiers soirs mon bla bla ne l' intéressait guère, pour ensuite me réclamer ces mots pansements qui la réconfortent tellement. Si elle dormait ailleurs, elle se les rappelait seule. Après de nombreuses semaines cela n'a plus été nécessaire.

Puis progressivement ce travail d'anamnèse a cicatrisé ses blessures. A la même période, au lieu d'amasser des objets dans sa chambre, elle en débarrasse. Ses peurs de perdre ainsi que tous les symptômes physiques (dont l'eczéma présent depuis sa naissance) et psychiques se sont résorbés. Lors d'une séance (la 3ème et dernière) vous aviez évoqué de creuser la piste du potentiel intellectuel. Vous aviez raison.

Merci également pour la recommandation du livre 'guide de survie' de Véronique Lemoine Cordier.

On m'a donné votre adresse et vos entretiens ont immédiatement fait effet.

Quelle chance de vous avoir rencontré, merci Monsieur Amaudruz.


Karin

Maman

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